Avant le départ, les emmerdes.

J-2 avant le départ, les emmerdes...

Je me bourre de miel, jus d’orange, suppositoires au camphre, pastilles à la propolis, pastilles qu’on m’a refourgué à la pharmacie et ne me déplace pas hors du lit sans une écharpe, une petite laine sur le dos et les grosses chaussettes que la voisine m’avait ramené de Norvège. Bref, j’ai un rhume à crever dont j’essaie de me débarrasser avant de partir.

Plus, c’est l’incertitude la plus totale en ce qui concerne la garde du vieux Clarky. Pas de nouvelles de sa gardienne attitrée, qui s’est montrée un peu réticente lorsque je lui ai rappelé, en fin de semaine dernière, qu’elle s’était engagée à le garder pendant notre voyage... Au pire, c’est l’occasion pour le vieux de recommencer un régime draconien, de ceux qu’il avait suivi à Sceaux il y a deux ans. Alors, possible que nous devions solliciter la gardienne, en touchant du bois pour qu’elle ne soit pas en vacances cette semaine et qu’elle ne me tienne pas rigueur du fait que je ne lui file jamais d’étrennes... hé hé hé !

Et plus, je n’ai pas encore l’esprit libre, parce que j’ai rendez-vous demain matin avec un malien rencontré via la Cimade, pour essayer de débloquer la délicate situation dans laquelle il se trouve (privé par la préfecture de tous ses justificatifs de vie en France depuis dix ans et sous la menace d’une OQTF depuis plus d’un an).

Sur le lit, vérification du stock des médocs et autres machins anti-bestioles... Insecticide, traitement anti-paludéen, lopéramide en cas de dérangement intestinal, BIAFINE pour mes coups de soleil ... On a sûrement oublié des trucs, mais on ne pourra pas nous dire qu’on a pas suivi les conseils de la consulte de médecine tropicale et du “Guide du Trouillard”.

Je retourne à ma tisane au thym.